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Etre spirituel : c'est quoi ?

Etre spirituel c'est quoi ?

On vit dans une époque où deux camps existent, ceux qui croient en l'invisible, et ceux qui ne croient que ce qu'ils voient.

Rien qu'avec cette phrase vous êtes censé vous rendre compte de ce que c'est que d'être spirituel.

Mais aujourd'hui nous allons aller plus loin, je vais tenter de faire une grande charte de la spiritualité. Me mouiller pour donner ma définition de la spiritualité. Même si vous allez voir que la définition est justement très nuancée et adaptée à chacun.

Enfin bref, plongeons dans le monde controversé, critiqué, adulé, admiré, fasciné, de la spiritualité.

 

Définition de la spiritualité

 

J'en avais déjà parlé dans un ancien article où j'opposais la spiritualité avec la religion. Je vais reprendre la définition que j'avais donné qui me semble toujours bonne à l'heure actuelle.

"La spiritualité est un regard en hauteur sur la vie, un ressenti profond de la beauté sous toutes formes, et une action qui fait exprimer son âme."

Je vais un petit peu changer cette phrase aujourd'hui pour donner une définition plus claire : 

La spiritualité, c'est voir l'invisible, ressentir sans toucher, et conscientiser l'âme.

Au final, en l'écrivant je ne sais pas si c'est plus clair, mais je trouve plus net de donner cette définition. Il y a dans tous les cas trois idées dans le concept de la spiritualité. 

 

 

 

Voir l'invisible 

La plupart des gens sont terre à terre aujourd'hui, ils veulent une preuve scientifique de tout ce qu'on explique. Un être spirituel ne va pas s'arrêter à cela, et ça ne veut pas forcément dire qu'il ne croit pas à la science. C'est parfois une réduction qu'on fait de la spiritualité, on l'oppose à la science. C'est simplement que la spiritualité, c'est ne pas s'arrêter à ce que l'on peut prouver et réfuter.

C'est pour cela que quelqu'un de spirituel va voir des signes de l'univers, des énergies chez les gens, des visions de l'au delà. Je prends ici des exemples, cela ne veut pas dire non plus qu'il faut voir tout cela pour être spirituel, mais simplement ne pas le refuser de façon bornée. Accepter l'idée qu'il y a un peut être et conscientiser des aspects différents de ce que l'on voit.

 

Ressentir sans toucher 

Finalement là dedans, il y a une forme d'hypersensibilité. Ressentir des choses que beaucoup d'autres ne vont pas comprendre. Pourtant ce que vous ressentez existe bel et bien, même si vous ne pouvez pas décrire de façon scientifique.

Ce n'est pas parce que l'on ressent les choses différemment que cela veut dire que l'on ne ressent pas. Nous pensons souvent que les choses que l'on ne comprend pas n'existent pas. Etre spirituel, c'est finalement accepter que certaines choses nous dépassent parfois, et nous essayons de tout faire pour comprendre de mieux en mieux.

 

Conscientiser l'âme 

Le troisième point résume peut être à lui seul ce qu'est la spiritualité. Nous prenons conscience qu'il existe une autre forme de nous que physique. Nous ne nous arrêtons pas aux matière organiques, mais plutôt à l'énergie qui peut circuler en nous et autour.

L'idée est que pour que notre conscience fonctionne, il faut une énergie que nous n'avons pas encore réussi à matérialiser. Et encore une fois, cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas.

En acceptant cela, nous adhérons à l'idée d'une énergie qui nous entoure, une conscience profonde, une âme.

 

Les dogmes de la spiritualité

Il existe un consensus sur la spiritualité, une forme de religion annexe dans la société ou certaines pratiques et certaines théories sont largement acceptés.

Ma vision personnelle de la spirituelle n'est pas dans le principe des chakras, de l'intuition, ou la lithothérapie comme une vérité précise et absolue.

Il y a du bon a garder de tous ces dires, mais je vois pas la spiritualité comme une méthode à étudier en détails comme un autre domaine classique.

La spiritualité se vit, se ressent, se partage, mais ne s'apprend pas comme le vélo ou quelque chose de physique et mécanique.

Nous allons voir les différents dogmes qui existent dans la spiritualité, vous allez mieux comprendre ce que je dis dans cet article.

 

 

1. Les dogmes énergétiques : chakras, énergies et vibrations

 

Dans de nombreux courants spirituels, les concepts d’énergie, de chakras et de vibrations sont omniprésents. Ces systèmes décrivent des centres énergétiques dans le corps humain (les chakras) ou des fréquences vibratoires censées influencer notre état émotionnel et spirituel. Bien que ces idées soient riches de sens pour beaucoup, elles deviennent parfois des dogmes rigides.

Exemple de dogme :

  • « Si ton chakra racine est bloqué, tu ne peux pas avancer dans la vie. »
  • « Les pensées négatives abaissent systématiquement ta vibration. »

Ces affirmations, bien qu’elles puissent être des métaphores utiles, risquent de devenir des croyances limitantes si elles ne laissent pas de place à la nuance ou à l’individualité.

 

2. Les pratiques obligatoires : méditation, yoga et rituels

 

Certains considèrent que la spiritualité ne peut être vécue sans des pratiques précises, comme la méditation quotidienne, le yoga, ou des rituels spécifiques (pleine lune, purification par la sauge, etc.). Ces outils peuvent être puissants, mais leur absolutisation peut engendrer une forme de pression ou de culpabilité.

Exemple de dogme :

  • « Si tu ne médites pas tous les jours, tu ne peux pas être réellement spirituel. »
  • « Il faut purifier ton espace avec de la sauge pour éliminer les mauvaises énergies. »

La spiritualité devrait être un choix libre et non une série de règles rigides à suivre sous peine d’être « moins spirituel ».

 

3. Les croyances mystiques absolues : vies antérieures, karma, et loi de l’attraction

 

Des concepts comme les vies antérieures, le karma ou la loi de l’attraction occupent une place centrale dans de nombreux courants spirituels. Bien qu’ils puissent inspirer ou offrir des perspectives intéressantes, ils deviennent des dogmes lorsqu’ils sont présentés comme des vérités absolues.

Exemple de dogme :

  • « Si quelque chose de négatif t’arrive, c’est à cause d’un mauvais karma. »
  • « Si tu ne manifestes pas tes désirs, c’est parce que tu ne penses pas assez positivement. »

Ces croyances, lorsqu’elles sont utilisées de manière rigide, peuvent culpabiliser ou rendre les gens responsables de situations sur lesquelles ils n’ont pas de contrôle.

 

 

4. Les dogmes des objets spirituels : cristaux, talismans et outils mystiques

 

Dans de nombreux cercles spirituels, les objets comme les cristaux, les talismans, ou les cartes de tarot sont considérés comme indispensables pour accéder à une dimension spirituelle. Bien que ces objets puissent être de puissants symboles ou outils d’introspection, ils ne devraient pas être perçus comme obligatoires.

Exemple de dogme :

  • « Tu as besoin d’un cristal spécifique pour équilibrer ton énergie. »
  • « Les cartes de tarot détiennent toutes les réponses à tes questions. »

Ces objets peuvent enrichir une pratique spirituelle, mais leur absence ne rend pas une personne moins connectée ou spirituelle.

 

5. Les figures spirituelles et gourous

 

Certaines formes de spiritualité mettent en avant des figures charismatiques, des gourous, ou des enseignants considérés comme des modèles à suivre. Bien que ces personnes puissent inspirer, le danger réside dans l’idéalisation ou la déification de ces figures, qui peut mener à une dépendance psychologique.

Exemple de dogme :

  • « Seul un maître spirituel peut te guider sur le bon chemin. »
  • « Les enseignements de [nom du gourou] sont la vérité absolue. »

Une spiritualité saine encourage l’autonomie et l’exploration personnelle, sans placer une autorité extérieure au-dessus de son propre discernement.

 

6. Les dogmes communautaires : spiritualité de groupe

 

Certaines communautés spirituelles développent des normes et des croyances collectives qui peuvent devenir excluantes pour ceux qui ne les partagent pas. Par exemple, des cercles de méditation ou de pratiques ésotériques peuvent établir des règles implicites sur ce qui est acceptable ou non.

Exemple de dogme :

  • « Pour faire partie de notre cercle, il faut croire en la réincarnation. »
  • « Une vraie personne spirituelle ne mange pas de viande. »

La spiritualité authentique ne devrait jamais dépendre d’une appartenance à un groupe ou d’une conformité à des normes collectives.

 

7. Le dogme du positivisme toxique

 

Dans certains courants spirituels modernes, il existe une obsession pour la pensée positive et l’optimisme constant. Si la gratitude et l’attitude positive sont importantes, ce dogme peut invalider les émotions difficiles ou les expériences douloureuses.

Exemple de dogme :

  • « Tu attires le malheur parce que tu penses de façon négative. »
  • « Les émotions négatives sont un signe de faiblesse spirituelle. »

La spiritualité, au contraire, devrait accueillir toutes les facettes de l’expérience humaine, y compris la douleur et la vulnérabilité.

 

 

 

La spiritualité : une expérience vivante, non un dogme

La spiritualité est une voie profondément personnelle, intime et malléable. Elle diffère d’une religion codifiée ou d’une discipline scientifique où tout repose sur des règles universelles et immuables. Pourtant, dans notre époque de surinformation, beaucoup tentent d’enfermer la spiritualité dans des dogmes ou des systèmes figés : méditations guidées, rituels précis, ou objets mystiques tels que les cristaux. Bien que ces pratiques puissent avoir une valeur pour certains, elles ne doivent jamais devenir des injonctions ou des obligations.

Être spirituel, c’est avant tout vivre une connexion directe avec soi-même, avec les autres, et avec l’univers. C’est embrasser le mystère, et parfois même l’incertitude. La spiritualité n’est pas un parcours linéaire où l’on gravit des échelons de compréhension, mais un chemin où chaque pas nous rapproche de notre essence profonde.

 

 

Spiritualité et quête de sens

Au cœur de la spiritualité se trouve une quête de sens. Pourquoi sommes-nous ici ? Quel est notre rôle dans cet univers vaste et complexe ? Ces questions ne trouvent pas toujours de réponses claires, mais le simple fait de les poser nous élève. La spiritualité invite à explorer ces interrogations, non pas avec l’objectif de tout comprendre, mais pour vivre pleinement l’expérience humaine.

C’est dans cette quête de sens que les pratiques spirituelles prennent leur place. Méditer, prier, contempler la nature, ou simplement se perdre dans la beauté d’une œuvre d’art peuvent être des moyens d'accéder à cette profondeur. Ces pratiques nous rappellent que nous sommes bien plus que nos pensées rationnelles ou nos possessions matérielles.

 

 

La spiritualité dans la vie quotidienne

Une spiritualité authentique ne se limite pas aux moments de méditation ou de contemplation. Elle s’exprime dans nos gestes quotidiens : la façon dont nous traitons les autres, notre rapport à la nature, et notre capacité à cultiver gratitude et compassion. Être spirituel, c’est vivre en harmonie avec ses valeurs, chercher à être aligné avec ce que l’on ressent profondément juste et vrai.

Cela signifie également apprendre à écouter. Écouter les autres sans juger, écouter son intuition, et écouter les messages subtils que l’univers semble parfois nous envoyer. Ce n’est pas une forme de passivité, mais une ouverture active, une disponibilité à ce qui est, ici et maintenant.

 

 

Conclusion : une liberté intérieure

La spiritualité, telle que je la conçois, est un espace de liberté intérieure. Elle n’est pas enfermée dans des dogmes, ni opposée à la science ou à d’autres formes de pensée. Elle est une exploration, une invitation à se reconnecter à soi et au monde de manière profonde et sincère.

Dans une époque où tout semble devoir être prouvé, catégorisé, et monétisé, la spiritualité nous rappelle que certaines choses ne peuvent ni être mesurées, ni expliquées, mais seulement vécues. Et c’est peut-être là que réside sa plus grande force : elle nous ramène à notre humanité, à notre vulnérabilité, et à notre émerveillement face au mystère de la vie.

Alors, peu importe où vous en êtes sur votre chemin, souvenez-vous que la spiritualité n’est pas une destination. C’est un voyage, une danse avec l’inconnu, une célébration de ce qui ne peut être vu, touché, ou expliqué, mais seulement ressenti.

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